La pierre du diable de Anhée
- Renaud Servotte
- 21 avr. 2016
- 3 min de lecture
Par un beau jour ensoleillé, nous nous sommes mis en route vers la pierre du diable de Anhée. Et comme à chaque balade, ce fut un réel bonheur.
Nous avons démarré du beau petit village de Haut-le-Wastia. A peine rentré dans le bois, nous sommes conquis. Le sentier serpente le long de la vallée jusqu’à la Meuse quelques km plus bas.
Après quelques minutes de marche, nous tombons déjà sur un vortex lévogyre (yin - féminin) perché sur un amas rocheux couvert d'une luxuriante végétation. Nous nous y arrêtons un instant. Nous reprenons notre route après un petit nettoyage du lieu.
Nous rendons visite à un arbre remarquable sous lequel est logé une petite chapelle en l'honneur de Saint-Antoine.
C'est d’ailleurs Saint-Antoine qui veille sur ce lieu mais il n'est pas le seul gardien.
Perchée sur les branches, nous retrouvons la grande fée Viviane qui est la princesse de la terre. Elle régit les petites fées que nous rencontrons dans les arbres et les fleurs. Celles-ci prennent soin des végétaux.
Cet arbre imposant est placé sur un important nœud positif Hartmann et une cheminée cosmo-tellurique positive.
L'emplacement le plus positif se trouve entre le tronc et la chapelle.
Une demi-heure plus tard, nous arrivons à la pierre du diable.
Dès notre arrivée, nous sentons que nous ne somme plus ancrés et nos jambes vacillent. Le lieu vibre à 50%. Après quelques recherches, il s'avère que la pierre est polluée par un égrégore négatif et de vielles magies. De plus il y a un réseau sacré ainsi qu'un vortex dextrogyre qui sont également à nettoyer.
Une fois tout cela nettoyé et le vortex activé, la pierre vibre à nouveau correctement...
plus grand chose de diabolique bien au contraire.
Il y a deux gardiens qui veillent sur ce lieu : une énergie féminine qui veille sur les esprit de la nature et une masculine qui veille sur les aspects géobiologiques du site.
Il y a même une cheminée cosmo-tellurique positive.
L'autre extrémité du vortex se dirige vers le champ en contre bas.
Plus intéressant, il semble que le réseau sacré se dirige vers l"ancienne église de Senenne.
Le moment en venu que je vous compte la légende de cette église :
''Au premier temps du Christianisme, Saint-Martin, missionnaire zélé, prêchait dans la région de Namur. De son côté, le diable, chef du paganisme, irrité par les conquêtes du saint homme, tentait à chaque occasion de lui mettre des bâtons dans les roues.
Ainsi Saint-Martin conçut le projet d"ériger une église à Senenne-Anhée. Il s'assura de la collaboration des artisans du village, les terrassiers, les maçons, les charpentiers ... et accepta aussi l'aide des femmes et des enfants pour apporter les matériaux.
Par une belle nuit claire et étoilée, pendant que le démon vagabondait à travers le monde, Saint-Martin mobilisa ses chrétiens. Il bénit le lieu choisi, traça le plan de l'église, puis donna l'ordre d'en commencer immédiatement la construction.
Avec une ferveur inhabituelle, les ouvriers, dévoués et compétents, continuaient leur travail nocturne. Toute la nuit, Saint-Martin priait, les yeux levés au ciel jusqu'au moment ou peu avant l'aube, on plaça la grande croix de fer sur le clocher de l'église.
A ce moment, Saint-Martin, suivi de la foule, pénétra dans l'édifice pour y célébrer la messe. A la fin de cet office, au moment de l' ''ite, missa est'', on entendait le coq chanter.
Au premier rayon de soleil, Satan réapparut de l'autre côté de la Meuse et se dirigea vers le rocher de Poilvache. Stupéfié, il a aperçut la nouvelle église de Senenne. Il comprit de suite que Saint-Martin était l'auteur de ce vilain tour.
Alors, avec une fureur diabolique, il arracha un énorme bloc de pierre du rocher et le lança dans la direction de l'église. Heureusement, celle-ci étant déjà bénie, le Mal ne pouvait plus rien contre elle.
Ce bloc de pierre, tombé au bord du chemin des patriotes est toujours resté là où le diable l'a lancé. Quant à l'église de Senenne, elle a attiré des fidèles des siècles durant.''
L'église n'existe plus aujourd'hui. A la place se tient le château de Senenne.
Ce charmant Saint-Martin a fait des ravages considérables sur les sites sacrés païens. Nombre de menhirs et dolmen à jamais détruits par celui-ci. En général quand vous croisez une église ou un village dénommé ''Saint-Martin'', vous pouvez être certain que c'était un ancien lieu de culte païen.
En quittant la pierre nous croisons un grand nombre d’elfes qui logent dans de grands buis.
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